Comment l’identification des personnes a-t-elle évolué dans un monde de plus en plus connecté ?

L’identification des personnes est un des grands défis de notre monde actuel, d’autant plus avec la digitalisation de ce dernier. Elle permet d’assurer la sécurité des citoyens, de résoudre des affaires ou tout simplement de suivre les mouvements de population. Comment a évolué l’identification de personnes ces dernières années et décennies ? Petit tour d’horizon des différentes méthodes utilisées jusqu’à nos jours.

1985 : le pas en avant avec l’identification par ADN

Alors que l’identification des personnes reposait avant uniquement sur les documents et sur la reconnaissance par autrui, 1985 marque un tournant majeur dans l’identification des personnes. En effet, un docteur britannique en génétique, Lord Alec Jeffreys, découvre pour la première fois l’identification par ADN. Cette méthode va révolutionner le monde, notamment pour la résolution des enquêtes policières. Ainsi, en 1988, cette méthode d’identification permet pour la première fois de l’Histoire de disculper un suspect dans une sordide histoire de meurtre ayant eu lieu 5 ans auparavant. L’identification par ADN permettra par la même occasion de ne pas confondre le vrai coupable. Cette méthode d’identification a depuis permis de résoudre nombreuses affaires qui étaient restées non élucidées.

La technologie au service de l’identification biométrique

Depuis, d’autres méthodes d’identification ont vu le jour et se sont démocratisées. L’analyse biométrique est ainsi désormais largement utilisée dans le domaine de la sécurité et du contrôle d’accès. Qu’entend-on en général par identification biométrique ? Cela regroupe en fait un certain nombre de critères que l’on pourrait catégoriser en tant qu’analyse morphologique :

  • L’empreinte digitale est probablement l’identification la plus répandue. Il s’agit de l’analyse du dessin formé par les lignes sur les doigts, les paumes, les orteils ou la plante des pieds. L’empreinte digitale est désormais utilisée couramment dans la vie de tous les jours pour déverrouiller son smartphone par exemple.
  • La reconnaissance de l’iris est une autre manière d’identifier les personnes Cela consiste à analyser l’iris d’une personne située à une cinquantaine de centimètres d’une caméra numérique qui scanne l’œil de la personne.
  • La reconnaissance du visage est sans doute le type d’identification qui a explosé le plus récemment dans le monde. Basé sur des caractéristiques faciales spécifiques, il est désormais utilisé par les constructeurs de smartphone pour le déverrouillage de leurs appareils.

Vers une analyse biométrique comportementale

Les dernières avancées technologiques et notamment les terminaux mobiles ont permis l’émergence d’une nouvelle forme d’identification : l’identification comportementale. Qu’est-ce que cela sous-entend ? On catégorise 3 critères différents :

  • La dynamique de frappe au clavier qui mesure l’intervalle de temps entre chaque pression de touches, le temps utilisé pour appuyer sur une touche ou encore le nombre de doigts utilisés pour écrire.
  • La reconnaissance vocale, popularisée par les assistants tels Siri pour Apple ou les enceintes connectées (Alexa chez Amazon ou Google Home pour la firme de Mountain View).
  • La dynamique des signatures, qui consiste à analyser la manière de signer moyennant une tablette graphique et un stylo.

 

Nous l’avons vu, les méthodes d’identification des personnes sont plurielles et en évolution. On peut alors se demander l’impact de ces technologies sur la vie privée des utilisateurs…

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